jeudi 23 septembre 2010

Un peu de poésie!

La déception est l'apanage des résignés
L'ivresse, la propension des passionnés
La fureur, la solution des délaissés
La contention, prison des opprimés

L'envie est le poison des oubliés
L'hérésie, l'ardeur à s'opposer
La folie, un refuge d'atrocités
L'oubli, l'élitisme de la pensée

L'intrigue est le mystère des captivés
L'abandon, la volonté exténuée
L'intention, la dame de l'échiquier
L'illusion, la drogue des exaltés

L'allusion, une flèche empoisonnée
La fuite, l'exutoire des sédentarisés
L'arrogance, un repère d'insécurité
La beauté, panacée des favorisés

La mort, le soluté des suicidés
L'histoire, de l'encre qui a coulé
L'attente, un supplice pour l'anxiété
De celui, qui depuis toujours, n'attend que d'être aimé

mercredi 22 septembre 2010

Il y en a marre de la sollicitation! -17 dec 09-

Vous n'êtes pas tannés de vous faire solliciter sans cesse? Moi...plus capable! C'est à croire qu'on me court après pour me faire profiter de toutes les offre extraordinaires, sans lesquelles je ne pourrais ABSOLUMENT pas vivre ou qu'on me pourchasse pour arriver à vider mes poches de la moindre putain de cenne noire que je possède! ARRÊTEZ DE VOULOIR ME SIPHONNER!

Parfait exemple d'une parfaite journée de parfaite sollicitation parfaite:

Lundi matin, 9h00am, je me lève. ''Ahhh, quelle belle journée!... il ne fait pas trop froid, le ciel est ensoleillé, les oiseaux font cui-cui et pour un instant j'ai le goût de me réconcilier avec l'hiver québécois (ça c'est bien sûr avant que les charrues enterrent les voitures ou ne passent carrément pas, laissant les piétons se noyer dans 3 mètres de neige...mais bon: autre sujet, autre article!). Mmmm, Noël approche et mes cadeaux ne sont pas encore achetés, il faudrait bien que j'aille faire un tour au centre-ville, question de trouver ces cadeaux originaux à qui personne d'autre n'aura pensé. PARANTHÈSE... c'est difficile de trouver des cadeaux originaux pour les gens qui restent dans notre entourage des années durant, comme notre famille par exemple...ma mère....qu'est-ce que je vais acheter à ma mère?!??!!? FIN DE LA PARANTHÈSE

Je me dirige donc vers le métro, plein de naïveté et de pure innocence (pas le métro là, moi) ne m'attendant pas du tout à me faire agresser par autant de sollicitation. Quelques mètres avant d'arriver aux fameuses portes tournantes (desquelles beaucoup trop de gens ignorent le fonctionnement!) une femme me tend...pfff, qu'est-ce que je dis là?, elle me ''garoche'' le journal ''Métro'' au visage au même moment où je lui dis un très poli ''non merci'' avec le sourire aux lèvres. J'aurais pu lui dire qu'elle était la pire vision d'horreur qu'il m'ait été donné de voir, qu'elle n'aurait pas réagi aussi intensément. Insultée raide que je n'aie pas pris son foutu journal. Ce n'est pas grave, la journée est tellement belle que ça ne me fait pas un pli sur la différence!

Je poursuis ma marche lorsque, quelques pas passé la dite porte tournante, je me fais encercler de distributeurs du journal ''24hres''. Il n'y a pas d'issues, je suis pris au piège. On veut donc à ce point que je sois informé en permanence de ce qui ce passe aux quatre coins du monde?????? Pas le choix, je prends le journal, même si je n'ai aucune envie de le lire puisque j'ai pratiquement tout appris son contenu aux nouvelles du matin en mangeant mes céréales. Il ira donc directement au recyclage.

Bon, est-ce que je peux aller prendre le métro???? Je passe les tourniquets quand je me fais héler par un petit monsieur qui veut à tout prix me faire profiter d'un crédit incroyable avec un très faible taux d'intérêt de 25%!!! Une offre à ne pas refuser! J'accélère le pas. Le métro me semble de plus en plus loin, mais finalement j'y arrive. OUF! Étape numéro un complétée. Maintenant je peux magasiner en paix! Hahaha, grossière erreur! À peine la fesse gauche posée sur un siège, un homme d'origine asiatique (c'est pour l'image mentale, le fait qu'il soit asiatique n'a aucune importance) m'affirme qu'il n'est pas un itinérant, qu'il arrive tout juste du Japon, qu'il est un peu paumé et qu'il aurait besoin d'aide pour aller rejoindre sa famille au Saguenay Lac-St-Jean (oh, pardon...au Lac St-Jean....désolé bleuets de ce monde).
Hum, première chose: il me rembobine la même cassette chaque fois que je le vois depuis un an. Deuxième chose: il porte toujours les mêmes vêtements et n'a de toute évidence pas accès à une douche. Conclusion: s'il n'est pas un itinérant, je suis Antonio Banderas!!!
Et sa famille au Lac St-Jean??? Mouais...mettons...laissons-lui le bénéfice du doute. De toute façon je n'ai pas d'argent liquide sur moi. ''Non, désolé monsieur, je n'ai pas d'argent ;p''

''Prochaine station McGill''. Futurs cadeaux, here I come!!! Ça ne prend pas trente secondes que je me suis fait quémandé de l'argent, qu'on m'a demandé d'acheter des crayons à un handicapé, et qu'on m'a demandé d'appuyer la société du cancer du sein.
Et là je ne mentionne pas toutes les fois où on me demande, parfois de manière assez convaincante, de contribuer à la recherche sur le sida, de donner un coup de pouce à la recherche sur les maladies infantiles, d'appuyer les anciens combattants, d'acheter une couverture à un sans-abri, de soutenir médecins sans frontières...
Après un brin de magasinage et quelques achats fructueux, je décide d'aller faire un tour sur Ste-Catherine pour compléter mes achats quand MALHEUR, je tombe sur les tirelires de la guignolée.

C'EST QUI LE CAVE QUI A DÉCRÉTÉ QUE DE ME FAIRE TINTER DES CLOCHES DANS L'OREILLE EN ME FAISANT GUEULER PAR LA TÊTE ÇA ALLAIT ME DONNER LE GOÛT DE DONNER GÉNÉREUSEMENT POUR LES MOINS NANTIS????? EH BEN J'AI DES NOUVELLES POUR TOI LE TOTON: ÇA ME DONNE PLUS LE GOÛT DE TE VARLOPER LA FACE!!!

Ouf! Excusez-moi, je m'emporte, mais ça fait sortir la vapeur. Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas du type colérique et vous n'avez pas besoin de changer de bord de rue si vous faites du bénévolat pour la guignolée. Soyons honnêtes, la cause est très louable, mais la méthode est quelque peu agressante et demanderais d'être re-visitée...

Mes achats terminés, je me re-dirige vers la station de métro. ''L'itinéraire, achetez l'itinéraire, seulement 2 dollars, achetez l'itinéraire!!!!'' La téléportation n'existe pas encore hein? Je suis certain qu'ils trouveraient un moyen de me trouver quand même!

Et, encore une fois, je ne parle pas de toutes les fois où on me sollicite pour connaître mes croyances religieuses, tous les pamphlets publicitaires qu'on nous distribue, la pub, la sollicitation téléphonique....

Non mais, il y en a marre de toute cette sollicitation!

On ne s'en sort pas! Vous, vous n'êtes pas tannés?

Othniel

Con, con, conventions!!! -12 dec 09-

Conventions: admis par accord tacite. Ce qui est convenu d'avance, principe.

Est-ce que je deviens déjà acariâtre avec les années? Ai-je en moi une certaine dose de rébellion?

Rébellion: contestation, désobéissance, résistance, insoumission, refus, révolte

Plus les années passent, plus je me rends compte que je me bute sur certains principes pré-établis qui prennent la forme d'attente envers ma personne. Suis-je normal?

Normal: Conforme à la norme

Mmm, décidément...convention et normal semblent s'accorder...c'est une mutinerie!
De toute évidence j'ai adopté certaines conventions. La politesse (dire s.v.p, merci, céder sa place dans les transports en commun...quand il ne s'agit pas de vieux effrontés.... ;p etc) ou les conventions professionnelles...pas de problèmes avec ça!

MAIS...remarquez l'utilisation subtile de la majuscule pour appuyer mon point...mais certaines de ces conventions me donnent carrément de l'urticaire. Lorsque des émotions entrent en ligne de compte et que de surcroît (ooh, je sors mon vocabulaire du dimanche!) elles me transmettent une certaine insécurité de la part de mon interlocuteur(trice), je bloque! Je ''freeze'' comme on dit en bon français.

Insécurité: Tout ce qui fait que, dans leur vie quotidienne, des personnes peuvent être angoissées par ce qui peut leur arriver dans l'avenir.

Du moment que cette insécurité m'est exposée ----------, fini, niet, plus rien! Un mur se construit dans mon fort intérieur. Prenons l'exemple classique du ''Je t'aime'', ce qui pour moi ne veux absolument rien dire si les gestes ne reflètent pas la parole...mais bon passons, ce sera l'objet d'un autre étalage d'état d'âme!!!
Si j'ai la moindre petite impression qu'on me dit ''Je t'aime'' par réflexe ou par besoin incessant que je réponde ''Moi aussi, je t'aime'', mon cerveau convulse!

Convulsion: Contraction involontaire, spasmodique et violente des muscles

Soyons honnêtes, la plupart de êtres humains ne disent pas ''Je t'aime'' sans avoir un minimum d'attentes. J'irais même jusqu'à dire que la plupart le disent dans l'espoir que leur interlocuteur finissent tôt ou tard par les rassurer en répondant d'une certaine réciprocité. Au mieux, ils n'attendent rien mais finissent tôt ou tard par s'inquiéter du manque de réponse rassurante. J'irai encore plus loin en disant que c'est une caractéristique typiquement féminine. Je sais, je sais...lancez-moi des tomates tant que vous voudrez, je ne bronche pas!

Le fameux ''Je t'aime'' n'en est qu'un exemple. Que dire du ''Comment ça va?-Bien et toi?''....
Vous me trouverez peut-être étrange qu'il m'arrive de me dire ''Et si je ne répondais que ...bien merci... en permanence, aurais-je l'air de me foutre du sort d'autrui?''

En fait, tout ce qui me semble être dirigé vers moi pour être mieux redirigé vers mon interlocuteur(trice) me rend mal à l'aise, voir même irritable. C'est comme si on ne me laissait plus le choix de m'intéresser par moi-même ou de démontrer par moi-même un sentiment quelconque envers quelqu'un, même lorsque je sais pertinemment qu'il n'en tient qu'à moi de le faire à ma manière. Ces conventions plus ou moins écrites m'entravent la route, me donnent le goût de me rebiffer! Aurais-je été un rebelle dans une autre vie?

Docteur, avez-vous une solution à ma condition mentale?

Othniel

Pas de pitié pour les vieux effrontés! -8 dec 09-

Deux heures trente, mercredi après-midi. Je prend le métro pour me rendre au boulot. Métro, boulot, dodo...je connais bien ça! Évidemment, lorsque vient le temps de changer de ligne, je manque le métro de quelques secondes et me retrouve seul sur le quai d'embarquement.

''Bah!, ce n'est pas trop grave, puisque je suis parti assez tôt pour ne pas être en retard, et ce même si je manquais le métro. En plus je vais pouvoir m'asseoir où je veux.''

Je m'installe donc tranquillement devant ce qui deviendra, dans quelques minutes, une porte de wagon. De seconde en seconde, de minute en minute, les gens affluent peu à peu autour de moi. Bien avant de m'en rendre compte, je réalise que trois personnes âgées se sont faufilées hypocritement entre les gens pour atterrir juste à côté de moi. Au moment même où les portes du wagon s'ouvrent, ces mêmes personnes, remplies d'une insécurité et d'une flagrante peur de ne pas pouvoir s'asseoir, me dépassent et se jettent littéralement sur les sièges libres comme des naufragés se jetteraient sur la dernière noix de coco d'une île déserte.

''Seigneur!, c'est à croire que ces gens-là sont mis face à une situation de vie ou de mort.''

Malgré le caractère un peu banal de l'anecdote, je me rend compte que je suis un tant soit peu irrité et insulté. Malgré le fait que j'étais devant la porte à son ouverture, je dois me rendre à l'évidence qu'il ne reste plus de sièges libres. Ai-je absolument besoin de m'asseoir? Bien sûr que non! Est-ce que ces personnes âgées ont plus besoin d'un siège que moi? Mais oui! Est-ce-que cela justifie le fait qu'elles m'ait sournoisement dépassé? Euhhhhh, non!!!!! Est-ce que je trouve ça insultant qu'on prenne pour acquis que je ne sais pas vivre et que je ne laisserai pas ces personnes s'asseoir ou que je ne leur céderai pas mon siège? OUI, vraiment! Leur attitude me dit que, pour une raison quelconque(mon âge, mon sexe, ma couleur de peau, mon style...) elles ont l'impression qu'elles doivent s'accaparer les sièges avant que j'aie une chance de m'asseoir. Laissez-moi donc la chance d"être poli, laissez-moi donc la chance de vous offrir mon siège avec le sourire, laissez-moi donc la chance de vous prouver que ce n'est pas parce que j'ai la moitié de votre âge que je ne sais pas vivre!!! Pour utiliser une expression de ma jeunesse, je trouve ça EFFRONTÉ!

D'un autre côté, je suis forcé d'admettre qu'il arrive effectivement assez souvent qu'un ou une aînée doive se tenir debout alors que personne ne se donne la peine de céder sa place.
Je suis aussi forcé d'admettre que le peuple québécois, en comparaison avec d'autres cultures, ne traite pas toujours ses vieux avec le plus grand des respects. Ce qui m'insulte c'est qu'on prenne automatiquement pour acquis que moi je suis comme ça, que moi je n'aie pas assez d'éducation pour être poli. Ce qui m'enrage c'est qu'on me mette dans une boîte, qu'on m'étiquette silencieusement.

''JE SUIS POLI et même si j'entre en premier dans le wagon, ça ne signifie absolument pas que j'accaparerai une place sans montrer le moindre signe de considération pour les autres. OK là?!?!?! ''

Pas de pitié pour les vieux effrontés!!!

Othniel

Procrastination, quand tu me tiens -23 sept 09-

Pourquoi faire aujourd'hui ce que l'on peut remettre à demain? Certaines personnes vivent selon ce célèbre dicton comme on s'accroche à une religion. Tout repousser à plus tard. ''Si ce n'est pas urgent, ça ne mérite pas mon attention tout de suite''. Je ne suis pas comme ça, enfin, je crois.... Je n'ai jamais vraiment cru au Dieu Procastin, mais..

Dernièrement, à mon grand désespoir, j'ai eu des visions. Eh oui, Procrastin m'est apparu dans toute sa prestance avec sa grande toge et sa barbe de trois jours. J'ai bien essayé de l'éviter, mais son image m'a frappé de plein fouet. J'ai été subjugué par le réalisme de ma vision et j'ai dû me rendre à l'évidence: La secte procrastine m'avait assimilé!

Comment un simple coup de fil peut sembler si compliqué? Le ménage?...demain! Une compo? Ça me tenterait, mais il me semble qu'il faudrait que je fasse ce que j'ai repoussé depuis la semaine passée.

À la longue, j'accumule les tâches comme les sous noirs dans les fentes de sofa! Peu à peu les sous deviennent des dollars et je ne sais plus comment gérer ma fortune. Que fairrrrre?

1re étape: Compte de banque! Il faut trouver le bon placement pour chaque tâche.
2e étape: Se fixer des buts. après tout, c'est beaucoup plus intéressant quand mes
investissements rapportent des intérêts!
3e étape: Me garder un petit moment de répit. Ben quoi??? Il ne faut quand même pas
provoquer le surmenage!
4e étape: Au diable Procrastin! Retournes chez ta mère!
5e étape: Retrouver mon efficacité habituelle!

Bon! Assez déblatéré! Je continuerai demain.... ;p
Souhaitez-moi bonne chance! Haha!

Othniel

Les joies de la bureaucratie gouvernementale -13 janv 09-

Arggghhhhhhhhhhhhhh! Je dois dire que je suis en train de me déshydrater tellement la bureaucratie gouvernementale me fais suer toutes les gouttelettes de mon corps! Laissez-moi vous raconter ma toute fraîche frustration....

Récemment, j'ai décidé de ré-entreprendre les démarches pour obtenir la mesure ''Jeunes Volontaires''...parce que oui, je les avais déjà entreprises auparavant. J'ai un projet qui me motive énormément et pour le faire passer à une nouvelle étape je décidai donc de reprendre les démarches là où je les avais laissées.

Mais ça n'allais pas être si facile...nonnnnnnnnnn.

Première des choses: téléphoner pour savoir si je peux effectivement reprendre mes démarches où je les avais laissées, c'est-à-dire sauter la rencontre informative et le rendez-vous avec un agent pour me faire confirmer mon éligibilité. Vous vous en doutez....la réponse était non. "%$?

OK (on respire...!)...je prends donc rendez-vous pour aller, de nouveau, assister à la rencontre d'information. Rencontre d'information qui, soit dit en passant, est EXACTEMENT la même que la dernière fois. Je ne blague pas...leurs documents powerpoint étaient mot pour mot identiques aux notes que j'avais prises lors de la rencontre précédente. La seule chose qui avait changé, c'est le nom des responsables de la mesure.

Bon! Un peu de bonne foi....ça fait quand même un petit bout que j'ai assisté à la première rencontre, elles voulaient me rafraîchir la mémoire...

Prochaine étape: rendez-vous avec un agent qui me confirmera à nouveau que je suis éligible. Ont-ils VRAIMENT besoin de nous faire prendre un rendez-vous pour ça? Ne pourraient-ils pas vérifier cela au dépôt du projet? Ah....qu'est-ce que je dis là? On ne peut PAS prendre de rendez-vous. Bien non! Ce serait BEAUCOUP trop simple!!! Il faut se pointer au centre d'emploi, prendre un petit numéro, asseoir ses petites fesses sur un banc de plastique et attendre comme une dinde que votre numéro apparaisse sur le petit écran digital! Après quoi on vous donnera un formulaire à remplir....qui, soit-dit-en-passant, ressemble beaucoup plus à un formulaire de demande d'emploi (années d'études, expériences de travail...) et on vous demandera de reprendre un numéro ou d'attendre patiemment qu'un agent se libère. (Restez en ligne, votre appel est important pour nous/$?"?%?) Ensuite on vous fais remplir un AUTRE formulaire pour finalement vous dire ce vous saviez déjà: ''Vous êtes éligible''.

Hein? Sans blague?

Mais attention! Depuis la dernière demande, il se trouve que je suis déménagé... Hé oui! Il faut donc que je recommence le petit rendez-vous dans le centre d'emploi de mon quartier et que je re-remplisse tous les documents...parce que Emploi-Québec, ça ne vaut pas la peine d'informatiser ça pour avoir tous les détails à portée de main....ben non!

Puisque c'est comme ça (deuxième injection de bonne foi) , je me plierai aux demandes du système et j'irai donc à mon centre d'emploi local.

Lundi matin. Je pars d'un pas décidé pour le centre d'emploi Rosemont-Petite Patrie. Marche, marche, marche....l'autobus me passe au visage! arghhh! BON....ce n'est pas grave, une petite marche de santé n'a jamais fait de mal à personne. Marche, marche, marche....j'arrive. Prend mon petit numéro.
Oh, surprise, il n'y a que 3 ou 4 personnes à passer avant moi. Viens alors mon tour. ''Bonjour je viens rencontrer un agent pour vérifier mon admissibilité à la mesure Jeunes Volontaires''.

''Remplissez ce formulaire et revenez à 1h00, il n'y a plus de place ce matin''. Quoi??? %?/?/&?&*&*?&*Diantre! Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi presque toutes les entreprises ont compris que pour offrir un bon service à la clientèle il fallait avoir des employés qui font la rotation afin que l'on puisse toujours servir les clients, mais que les organismes gouvernementaux s'en balancent???
QUELQU'UN PEUT M'EXPLIQUER??? Vous aurez donc compris que le centre d'emploi ferme ses portes entre 12h00 et 1h00 pour cause de dîner! Eh oui!

Malheureusement, il s'adonne que j'aie autres choses à faire que de passer ma journée au centre d'emploi. J'y retournerai demain matin, un peu plus tôt.

Avant de partir, je m'étais dis que je passerais faire l'épicerie avant de revenir à la maison. Quelle ne fût pas ma surprise de voir que j'avais oublié mon porte-feuille à la maison! Saperlipopette! (Ben quoi? J'essaie de rester poli!) Oups.....je viens de manquer l'autobus! %$? Marche marche marche...oups je viens de manquer mon 2e autobus!!!%$&?

Mardi matin. beep beep beep beep....le son agressant du réveil-matin. 7h45.
Je me prépare donc à passer à l'assaut. Prise 2. Je fais un petit tour sur le site de la stm pour calculer mon trajet. Je suis leurs indications et oups je manque à nouveau l'autobus!! Tabarn....ouche! Coudonc, est-ce que c'est un test de patience? Est-ce que je suis dans le Truman Show version Othniel? Finalement je finis par marcher, une fois de plus jusqu'au centre d'emploi.

Bon. Je prends mon petit numéro....13. Est-ce un signe? Est-ce que la poisse s'acharne sur moi?
À la bonne heure! Il n'y a eu que 12 personnes avant moi et ils sont déjà rendus au numéro 8.
C'est aujourd'hui que ça se règle. ''Numéro 13'' Goooood!

''Bonjour, je viens rencontrer un agent concernant la mesure Jeunes Volontaires. Je suis venu hier et j'ai rempli ce formulaire comme vous me l'avez demandé''

''Est-ce que vous pouvez revenir à 1h00? Il n'y a plus de place cet avant-midi'' Cri.......ah et puis merde!
Crissssse de tabarn.... je vais me garder une petite gêne quand même...
Elle est-où la caméra, elle est où???? Non mais....Est-ce qu'il y a seulement une personne qui travaille dans ce centre d'emploi? Ils ne sont même pas capables de fournir pour 12 malheureuses petites personnes? En plus, ce n'est sûrement pas tout le monde qui venait prendre un rendez-vous avec un agent!!! Jamais je ne croirai!
Qu'est-ce qu'ils font des gens qui travaillent? Que font-ils de ceux qui ont des enfants à aller porter à l'école?? Ce n'est pas parce que j'entre dans un centre d'emploi que je suis forcément sans travail, sans revenu et sans activités! Je veux juste que vous me confirmiez que je suis éligible....CE QUE JE SAIS DÉJÀ!!!!!

Finalement, si je comprends bien, il faut arriver à 8h30 ou à 1h00, sinon TOO BAD! Ben c'est de la MARDE! DE LA GROSSE à part de ça!

Retour à la maison....oups, j'ai manqué mon autobus!

J'y retourne cet après-midi! Si je ne suis pas servi, attendez-vous à me voir aux nouvelles de 18hres!

LOL

Othniel, qui déteste la satanée bureaucratie!

Ma pire expérience de service à la clientèle -16 oct 08-

J'écrivais un courriel à mon amie Nathalie sur une anecdote qui vient de m'arriver et je me suis dit que vous trouveriez peut-être ça drôle!....

Eille! Je te raconte mon expérience de service pourri...

J'ai fait un document de 50 pages pour les choristes du show disco avec toutes les paroles (avec ce qu'elles doivent chanter en caractère gras, pis toutte...). Donc, ce mardi après avoir accompli mon devoir de citoyen pour tenter de ralentir ce cher Harper, je me rend chez Bureau en gros pour faire photocopier et relier ce merveilleux document qui m'a pris 8 hres à faire... En arrivant au comptoir, la petite demoiselle me dit que leur photocopieur noir et blanc est défectueux. ''Je peux te le faire sur l'autre machine, me dit-elle, mais c'est 29 sous/page''

Ben oui, moi le cave, je vais faire 350 copies à 29 sous/page à mes frais, juste pour être fin avec mes élèves!!! Pis ce n'est pas mon problème si leur maudite machine est brisée...

Je décide donc alors de faire mes photocopies dans la section libre-service. Suis-je vraiment surpris de voir que toutes les machines qui ne sont pas utilisées présentent un bogue technique (papier bloqué ou manque d'encre...)??? J'attend donc patiemment mon tour...
Oh miracle, une dame quitte sa machine. Je prend donc sa place, sélectionne mon format de papier etc...et je pèse sur le gros bouton vert pour imprimer 7 documents. Ce n'est qu'après l'impression de 21 pages que je me rend compte que l'impression est très mauvaise et qu'on ne peut plus lire certaines phrases...c'est là que surgit mon premier sacre intérieur... mais...ça ne vaut pas la peine de se fâcher pour une anecdote aussi insignifiante.

Je change donc de machine et commence à imprimer. Maudit cave! J'ai oublié de faire les réglages et mes copies sortent sur du 8 1/2 par 14...arghhh! On recommence! Là, j'ai déjà dépensé quelques dollars pour rien...
Quelle ne fût pas, encore une fois, ma surprise en voyant le petit écran m'annoncer qu'il y avait une feuille de bloquée dans le rac no1....grrr!
Je vais donc chercher la petite demoiselle pour lui demander de réparer ma machine. C'est alors que j'entend une petite dame...: ''sacraman, ostie d'enfant de chienne, vas-tu marcher câlisse!?$%/$ Crisse d'enfant de chienne, c'est pas ça que je voulait...''
C'est alors que je me dis qu'il y a des raisons beaucoup plus importantes de s'indigner dans la vie et d'en venir à un language aussi grossier...après tout je contrôle peut-être bien mon stress....du moins je le contrôle mieux que cette dame qui continues d'invoquer tous les saints de la terre...

Après 4 ou 5 bogues techniques (parce que non, je n'ai toujours pas réussi à imprimer un document correctement...) Je décide alors de changer encore une fois de photocopieur. Il est intéressant de noter que ça fait déjà plus d'une heure que j'essaie d'imprimer ce cri**e de document....tout en gardant mon calme....ouffffff!
Oh miracle! Le photocopieur ne bogue pas et imprime avec une très belle qualité. Bon! Enfin! Hallelujah! C'est donc après une heure trente de ''gossage'' et de frustrations que je finis par avoir mes documents en main.

Bon, étape no 2 maintenant: la reliure! Je me dirige donc au comptoir de service pour aller m'adresser toujours à la même demoiselle. C'est alors qu'elle me dit que pour avoir mes reliures, je devrai lui laisser mes documents et revenir dans 2 hres...ah ben crisse!
Ça doit faire au moins 6 ans que je fais régulièrement faire des reliures pour diverses raisons et on me les as toujours faites sur le champ. C'est une opération d'environ 5 minutes....ce n'est pas comme si je lui passais une commande de 50 reliures là!

Comme la jeune femme a été très serviable et à son affaire, je décide d'être un client conciliant et de passer à l'autre imprimerie qui est sur mon chemin du retour à la maison.

Donc, déjà un peu frustré, je marche sur Jean-Talon vers cette autre imprimerie que j'ai remarquée quelques temps auparavant. J'entre à l'intérieur et personne ne vient à ma rencontre (vive le bon service à la clientèle!) Je remarque un homme assis derrière le comptoir à une quinzaine de pieds de moi. Sans me saluer, (vive le bon service à la clientèle!) il me demande: ''Qu'est-ce que je peux faire pour toi?'' Je le salue (pare que Moi je sais vivre) et lui demande alors s'ils font des reliures, question à laquelle il me répond oui. Hourrrrra! Je sors alors ma pile de feuilles de mon sac et lui dis que j'ai besoin de 8 reliures.

Voici sa réponse!!!!!: '' Tu veux avoir ça là maintenant, tout de suite?''
''Euh, oui, idéalement...''...'' Est-ce que c'est écrit faiseurs de miracles dans la vitrine? Moi, je fais quoi de toutes les autres jobs que je suis en train de faire, je les sacre là pour faire tes reliures? Non...tu reviens dans une heure ou deux et elles vont peut-être être prêtes''

Je lui aurais volontiers décocher une droite à cet insignifiant personnage!

Déjà pompé de mon heure et demie de niaisage au bureau en gros, je n'ai pas pû m'empêcher de lui répondre :''PARDON?!??!?!, Ce n'est vraiment pas une façon de parler à tes clients!!! Je te pose une question et tu me réponds, c'est tout. Tu n'avais qu'à me dire que pour l'instant, tu étais trop occupé mais que tu pourrais faire le travail d'ici 2 hres!''
J'étais à 1/8 de cheveux de l'envoyer chier!!!! J'étais tellement ''crinqué'' que je n'ai pas trop compris ce qu'il m'a répondu...parce que Oui, il continuait d'argumenter! J'ai répondu:''Non, c'est beau!!!! MERCI!!!!BYE!''
et il a ajouté:'' essaies de trouver quelqu'un qui va te le faire sur le champ!''

J'étais bleu! Je pense que j'ai fait le chemin jusqu'à chez nous en 5 minutes plutôt qu'en 15 minutes. J'ai dû me faire des mollets d'enfer et réduire l'espérance de vie de mes souliers de moitié, tellement je marchait d'un pas décidé...je suis sûr que j'ai fais des trous dans l'asphalte!!

Alors voilà! C'était une de mes pires expérience de service à la clientèle de ma vie!

p.s: je suis allé dans une 3e imprimerie qui m'a fait mes reliures en environ 6 minutes! Comme quoi certaines personnes ont de la difficulté à être efficace! lol


Othniel

Tout cela est-il vraiment utile? 9 février 2010

Ça y est, je fulmine! Il y a de ces anecdotes qui me font exploser le cortex!

Celle que je m'apprête à vous raconter ne m'est pas arrivée. Il s'avère que j'ai eu la chance de n'être qu'un simple témoin. Mardi soir 23hres, sur mon chemin de retour à la maison, je prend l'autobus 67. J'attends sagement l'arrivée de l'autobus , un bon vieux succès de Janet Jackson (I get so lonely...pour les adeptes) dans les oreilles. Ah, mais que vois-je au tournant de la rue? Le dit véhicule s'amène vers moi pour se stationner devant son débarcadère. Le chauffeur sort alors de son autobus et disparaît dans le Dunkin Donuts. Il y est probablement allé pour soulager sa vessie ou pour remplir sa tasse thermos de bon café frais. Après tout, ces pauvres conducteurs passent leur journées à faire de la route avec des clients pas toujours commodes, une bonne petite pause de 5 minutes est bien méritée.

Quelques instants plus tard, alors que mon ipod me chatouillait les tympans d'une ''groove'' bien assumée d'Erykah Badu, deux agents de la stm firent leur entrée dans le véhicule en réquisitionnant que tous et chacun sortent leur carte opus ou leur preuve de paiement.
Non seulement le simple fait de se faire contrôler est déjà un peu insultant, les agents semblent se prendre pour des douaniers à la frontière des États-Unis lors d'une crise de terrorisme aigue. Leur ton ferme et quelque peu supérieur, croyez-en ma parole, donnait particulièrement le goût de les envoyer paître. Croyez-le ou non, ils ont fait sortir des gens de l'autobus et ces derniers ont probablement hérité d'une contravention salée.

C'est donc dire que si j'avais suivi mon réflexe premier et que je n'avais pas payé mon passage, j'aurais pû être une de ces personnes qui se fait sauvagement sortir de l'autobus.

C'est alors que je me suis rappelé qu'à l'embarquement le chauffeur était absent. Une question me vient donc à l'esprit: La carte Opus a-t-elle fait son apparition pour décharger les chauffeurs de la responsabilité d'assurer le paiement de ses passagers? Est-ce normal que le chauffeur descende de l'autobus alors que les passagers y embarque? N'est-il pas logique de se dire qu'il ne vaut pas la peine de payer son passage si personne ne prend a peine de vérifier? Est-ce normal d'engager des agents qui patrouillent dans les rues pour arrêter les autobus, retarder le passage de ceux-ci, arrêter des clients qui voient leurs titres de transports augmentés à chaque année pour leur donner une contravention au lieu de simplement s'assurer que les conducteurs font leur travail et vérifient eux-mêmes le paiement des passagers? Est-il normal que pour le faible pourcentage de gens qui arrivent à passer dans les mailles du système, la majorité doivent être incommodés dans leur expérience de transports en commun?

STM, ''Sacrez-nous donc patience!!!!!''

À qui cela profite-t-il? Je lance la question!

Othniel

Les Pros du Sévice à la Clientèle

Qui n'a pas vécu au moins une fois une mauvaise expérience de service à la clientèle? Qui n'est pas retourné à la maison en étant enragé contre un(e) pur(e) inconnu(e) qui, dans le cadre de son travail, a offert un service....disons-le... de merde. Ah et puis au diable la politesse, un service de MARDE!
Dans mon cas, ça semble malheureusement devenir une habitude, ou une malédiction, c'est au choix...

Jeudi soir, 19h30, je me retrouve sur Jean-Talon avec une amie après avoir appris que mon habituel cours de danse était annulé. Amèrement déçus de ne pas pouvoir faire notre entraînement, nous décidons d'aller casser la croûte dans un petit restaurant sympathique sur la rue St-Hubert, question d'ingurgiter quelques calories au lieu de les transpirer! Comme il n'y a pas douze petits restos sympathiques sur la rue St-Hubert, je vous laisse le soin de deviner duquel il s'agit. En entrant dans le resto, un petit élan de découragement. Il semble y avoir une file d'attente. Après quelques secondes, un homme nous dit: ''Allez-y, nous on attend pour sortir.'' ''Hallelujah! On n'aura pas besoin de se taper une file d'attente!'' Nous nous tenons donc debout dans l'entrée du restaurant en attente d'une place. L'établissement est plutôt bondé et il ne reste que quelques tables pas toutes propres. Et nous attendons ….et nous attendons... et nous attendons.... La serveuse déambule devant nous sans nous regarder. On pourrait jurer qu'elle porte des oeillères. Nous sommes pourtant les deux seuls à se tenir dans l'entrée comme deux dindes!!! Tic-toc, tic-toc, les minutes passent et nous sommes toujours totalement ignorés par le personnel du resto. Mon amie me dit alors: ''Peut-être qu'on doit choisir nous même notre table...'' ''OK, je peux concevoir que ce soit un restaurant on l'on doit choisir sa table, mais BÂTARD, la serveuse pourrait au moins nous adresser un petit regard, une petite parole...quelque chose VIARGE!'' Je prendrais volontiers un ''Ce ne sera pas long, je suis à vous dans un instant'' ou un '' Vous pouvez choisir votre place, je viens vous voir dans quelques minutes'' Non! À la place, nous avons droit à un statut temporaire d'invisibilité.

Nous prenons donc la décision, au bout de quelques minutes, d'aller nous asseoir à la seule table propre du resto, celle qui se situe au fond, juste à côté de la cuisine. Ce n'est pas la place de rêve, mais bon, l'important c'est que nous mangions bien! Nous sommes à côté de la cuisine, donc les serveurs passent constamment à nos côtés. MAIS notre statut d'invisibilité ne semble pas changer. Tic-toc, tic-toc, TIC-TOC, TIC-TOC!!!!! Ma patience commence sérieusement à s'effriter. Il y a maintenant un bon quinze minutes que nous sommes assis et nous n'avons toujours pas droit au moindre petit regard. Ça devient très agaçant, irritant et plutôt insultant à la longue.

Oh miracle!!! Un serveur s'approche FINALEMENT de nous avec deux menus en main, juste avant que je ne pète une coche et que j'en accroche un par la manche. On pourrait aisément s'attendre à un ''désolé du délai, nous sommes un peu dans le jus et on manque de personnel'' ou un ''je peux vous servir quelque chose à boire?'' ou à tout le moins un ''Je vous laisse regarder le menu et je suis à vous dans un instant''. Nonnnnnnnnn, ce serait beaucoup trop demander!!! Tout ce à quoi nous avons droit c'est un ''Salut'' et bonsoiiiiiir, il est parti! Au moins, nous avons les menus.

Après avoir longuement délibéré sur notre choix de repas, devinez ce que nous faisons...? NOUS ATTENDONS ENCORE ET ENCORE. Entre temps, nous observons un couple entrer dans le restaurant. Ils sont immédiatement accueillis par la serveuse qui nous a ignoré à notre entrée. Celle-ci leur donne une table, des menus et revient prendre leur commande, tout ça en quelques minutes à peine. ÇA c'est le comble! C'était la goutte qui faisait déborder le vase. Après un bon trente-cinq minutes dans le restaurant, nous avons donc levé nos petites fesses de nos sièges et nous avons quitté le restaurant. SANS avoir mangé! Je n'en revenais tout simplement pas. C'était la première fois que je perdais suffisament patience pour quitter un restaurant. Le pire c'est qu'ils n'ont même pas dû se rendre compte que nous avions quitté. Ce qu'ils ne réalisent probablement pas non plus, c'est que ça nous enlève aussi toute envie de retourner manger à cet endroit. Je leur laisse tout de même le bénéfice du doute. Peut-être sont-ils d'excellents employés, peut-être sommes-nous tombés dans les mailles de leur filet. Qui sait?

Mais attention, ça ne s'arrête pas là! Vendredi matin 11h30, je vais bruncher avec la même amie ainsi qu'avec deux autres de nos amis dans un restaurant oh combien extraordinaire! J'adore tout de ce restaurant: les déjeuners sont gourmands à souhait, la musique est bonne, l'ambiance est agréable et le service est toujours (enfin presque...) adéquat. En assez peu de temps, nous sommes confortablement assis, menus en main. La serveuse, une petite blonde, vient prendre notre commande, mais étant donné le bonheur que nous éprouvons à nous revoir, nous n'avons fait que jaser et nos choix ne sont pas tout-à-fait arrêtés.
Nous lui demandons donc de repasser dans quelques minutes pour prendre nos commandes. Lorsqu'elle revient, nous avons tous choisi notre déjeuner sauf l'un d'entre nous qui ne trouve pas de choix qui correspond à ce dont il a envie. Il demande donc gentiment: ''Pourrais tu me dire lequel de ces déjeuners correspond le plus à ce que je veux, quitte à ajouter un ou deux extras?'' On aurait pû lire en lettres capitales sur le front de la serveuse: Je n'ai pas rien que ça à faire! Elle venait instantanément d'entrer dans la catégorie des serveuses à petits pourboires. Quelques instants plus tard, une autre serveuse vient nous servir nos plats. Les plats sont arrivés vite et ils sont tout à fait excellents. PAR CONTRE, la serveuse n'est JAMAIS revenue. Et quand je dis jamais...ça veut dire jamais. Pas de remplissage de café, pas de verre d'eau, pas de ''Tout va bien ici?'' Rien, niet, nothing, nada!
Tout comme la serveuse de la veille, elle marchait avec des oeillères. Nous avons dû aller chercher nous même notre sirop d'érable, nos ustensiles manquants et les remplissages de café. Aucun membre du personnel n'a cru bon nous demander si nous avions besoin de quelque chose. Personne n'a passé le message à notre serveuse qu'elle devrait peut-être penser venir nous servir! Nos assiettes vides sont restées devant nous pendant un bon 45 minutes avant que nous décidions finalement de nous lever puisque notre fabuleuse serveuse n'a pas jugé bon de nous apporter la facture. Elle vient finalement nous retrouver à la caisse. Nos deux amis paient leur facture et, en guise de remerciement pour la belle absence de service, ne laissent pas de pourboire.

Serveuse, avec des yeux dédaigneux: ''Vous savez que le pourboire n'est pas inclus?''
Client, droit dans les yeux de la serveuse: ''Oui, je le sais''

Message à comprendre: Tu ne nous as pas donné de service, tu n'as pas de pourboire! Ça me semble pourtant simple à comprendre. Réfléchis un instant au service...ou plutôt à l'absence de service que tu nous as donné!


C'est au tour de mon autre amie de payer. Dans ses yeux, un combat: pourboire ou pas de pourboire?Elle se résout à ne pas lui en donner puisque, de toute évidence, elle n'en mérite pas un sous...

Serveuse, avec son accent français: ''Non, mais c'est quoi là, vous ne me laissez pas de pourboire???
Vous réalisez que je vais devoir payer pour vous?''

Cliente: ''Comment ça, payer pour nous?''

Serveuse: ''Eh bien, je dois fournir un pourcentage de mon pourboire à la fin de la journée. Vous ne me
laissez pas de pourboire? Je n'en reviens pas...en tous cas''

Moi: ''Écoutez mademoiselle, s'ils ne vous ont pas laissé de pourboire, c'est qu'ils ne voulaient pas vous en laisser et il y a une raison à cela. (GET the message!!!! Fu%*)

Serveuse: ''Non, mais vous comprenez là que je vais devoir payer pour vous??? Vous devez donner un
pourboire.

Moi: ''Ce n'est certainement pas en nous parlant de cette façon que vous allez en obtenir un. Je vous
en aurais laissé, mais avec l'attitude que vous me faîtes en ce moment, je ne vous en donnerai
pas.''

Ma facture totalisait 20.02$. Je lui tends le montant total.

Serveuse: ''Gardez-les vos deux sous, je n'en veux même pas!!!

Moi: ''Parfait! Au revoir et bonne journée!''

Nous sommes sortis du restaurant pour aller rejoindre nos amis qui étaient sortis quelques instants avant nous. En racontant notre discussion avec la serveuse, nous avons convenu qu'il était tout-à-fait à propos de retourner parler à un gérant du mauvais service et du manque de respect de la serveuse.
C'est de cette façon que nous avons appris que ce n'était pas la première fois que des plaintes étaient logées à son sujet. Nous n'étions pas les seuls! Ce qui me rend triste (faon de parler, disons que je ne suis pas au bord des larmes) c'est qu'avec la réaction que la serveuse a eue, elle ne semble même pas avoir compris qu'elle devait améliorer son service pour éviter que cette situation ne se reproduise. Dans sa tête, nous devons être des clients stupides et pingres. Ce qu'elle ne sait pas c'est que la plupart des gens autour de la table sont habituellement très généreux en pourboire...

La morale de cette histoire: Si vous travaillez dans le service à la clientèle, n'oubliez pas que vous devez leur offrir un SERVICE et non leur faire subir un SÉVICE. L'humeur de tous n'en sera qu'améliorée!